Le mépris manifesté par Trump pour ses alliés sur les plans commercial et stratégique permettra-t-il aux Européens d’envisager la rupture d’un lien transatlantique aussi néfaste pour la planète et les peuples que nuisible à l’ordre international? 2.400 policiers, 1000 militaires et 900 aspirants déployés dans l’espace public. Un contre-rassemblement difficilement négocié avec les autorités, […]
En quête d’alliés sur le Vieux Continent, le pouvoir israélien poursuit son rapprochement feutré avec l’extrême droite, dont il partage la haine de l’islam et de la gauche. Éclairage sur des convergences moins étonnantes qu’il n’y paraît.
Détourner le regard ne permettra pas aux blessures de l’Histoire de cicatriser. Rompre avec les anciens rapports de subordination passe par un récit commun intégrant une analyse critique de la colonisation du Congo.
Entre saine prudence, réflexes partisans et improvisation intellectuelle, une partie de la gauche hésite à se positionner sur le processus sécessionniste catalan, pourtant porté par de nombreux progressistes. Analyse d’une perte de repères.
L’annonce par la CGSP Cheminot d’une grève à la SNCB prévue pour le 10 octobre a un suscité un tir groupé de deux des principaux titres de presse quotidienne. Une démonstration de plus, s’il en fallait, du remarquable unanimisme médiatique qui prévaut lorsqu’il en va des questions socioéconomiques.
La polarisation de la campagne législative autour de l’organisation d’un second référendum sur l’autodétermination a mobilisé le camp unioniste, dominé par les conservateurs.
Le duel du second tour de l’élection présidentielle française a été présenté comme le dernier clou dans le cercueil d’un clivage gauche droite dépassé, auquel aurait succédé l’opposition entre société ouverte et fermée. Une analyse réductrice teintée d’idéologie, qui n’est pas dépourvue d’arrière-pensées politiques.
Les organisations de travailleurs ne peuvent se limiter à combattre l’instrumentalisation patronale de l’immigration. Elles doivent anticiper, en combinant la solidarité internationale avec l’indispensable unité des travailleurs. Pas facile dans le climat actuel.
Idée reçue : la droite n’aime pas les étrangers, et encore moins les migrants, tandis que la gauche, c’est le contraire. Idée fausse : en matière migratoire aussi, les intérêts bien compris du capital le pousse vers la dérégulation, pas vers le contrôle. Mais pour les électeurs de droite, c’est différent.
L’afflux de réfugiés vers l’Europe durant l’été 2015 et la crise de l’accueil qui l’a accompagné en Belgique ont remis une question migratoire souvent délaissée au centre de l’actualité. Sans toutefois bouleverser les règles du genre.
Entré en vigueur le 1er janvier 2013, le TSCG sera bientôt voté dans les différentes assemblées que compte la Belgique en vue de sa ratification. Lourd d’implications, le vote de ce texte à haute teneur symbolique place les partis de gouvernement qui revendiquent un ancrage à gauche dans une position des plus inconfortables.