C’est dans l’air du temps. Aujourd’hui, les politiques sociales sont proscrites, les salaires soumis aux normes de compétitivité internationale et les États endettés priés de mettre en œuvre des plans d’austérité sous peine d’importantes sanctions financières. Ces événements s’inscrivent dans un cadre plus large : la mise en place de règles et d’institutions transnationales de plus en plus favorables aux multinationales et aux acteurs financiers.

En toute discrétion et en dehors de tout débat démocratique, le marché transatlantique s’inscrit dans cette perspective. D’où l’importance de mettre en lumière l’existence de ce projet et d’en dessiner les contours.