On pourrait résumer la pensée d’Alain Deneault comme suit : Il y a au départ la corruption du pouvoir politique par l’oligarchie financière et industrielle. Une corruption provoquée par une porosité des idées et des méthodes, d’abord. Un porosité au niveau acteurs, ensuite, aussi bien à travers le lobbying que par une forme d’entrisme quand de nombreux responsables politiques ne cachent plus leur proximité avec les cénacles du monde de l’industrie et de la finance, quand ils n’en sont pas carrément issus.