En France, nous assistons à une reconfiguration du paysage politique et à un éclatement de la logique des partis et des mouvements autour de deux axes d’opposition : droite et gauche d’un côté, mondialisation et souverainisme de l’autre, pour le résumer de manière brève et nécessairement imparfaite.
Avril 2017 : les citoyens ont exercé leur devoir démocratique et ont choisi Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle. En d’autres termes, le vote démocratique nous laisse le choix entre le néo-libéralisme coupable et le nationalisme honteux.
En 2017, au milieu d’une crise structurelle et politique qui agite les démocraties occidentales, le spectacle que la France a offert au reste de l’Europe aura été autant suprêmement fascinant que profondément affligeant.