Aujourd’hui, 20 % des humains s’approprient 86 % des ressources naturelles. Le mode de production/consommation des pays industrialisés est de loin le plus prédateur, comme en attestent les mesures de l’empreinte écologique laissée par les diverses sociétés humaines.
L’objectif de ce numéro est d’interroger divers modèles de développement à la lumière d’expériences menées au plan local par des acteurs de terrain. Ces expériences innovantes en matière de souveraineté alimentaire et d’économie solidaire ouvrent en effet des pistes de réflexion et d’analyse au plan global, non seulement pour les mouvements sociaux mais aussi pour toutes celles et ceux qui s’interrogent sur les perspectives d’un autre monde possible.