On appelait l’armée, la « grande muette ». La Justice ne l’était pas moins. De l’esprit de corps au secret de l’instruction, tout concourrait au silence.

Depuis un an, c’est le grand déballage. L’opinion se passionne, surtout quand il y a du spectacle.

Mais à côté de la « grande » criminalité des gangs et des réseaux dont on parle au journal télévisé, il y a la « petite », celle des statistiques et des quartiers populaires. Une justice très quotidienne, « à la petite semaine »…