Retour aux articles →

Grèce : le moment Syriza

1968 fut l’année d’une véritable refondation pour le mouvement communiste grec. La scission du Parti communiste de Grèce (KKE) a produit alors deux formations dont l’orientation a structuré de manière durable l’espace radical grec : le PCG (KKE), un parti orthodoxe et classiquement prosoviétique qui a su s’imposer comme la force dominante au sein de cet espace et le PCG « de l’intérieur », le parti des rénovateurs, qui a constitué et proposé, dès 1968, un eurocommunisme avant la lettre.