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Interdit aux Blancs et aux Tartuffes

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47360689632_6cf64187e3_b © UN Women/Amanda Voisard
Dans ce billet, Henri Goldman revient sur la polémique qui a suivi l’organisation d’une visio-réunion en « non-mixité » le 10 décembre 2020. Il décrypte notamment l’hypocrisie qui peut entourer certaines des critiques des safe spaces et la spécificité de la Belgique face à ce débat particulièrement clivant.

Tempête dans un verre d’eau. Mais tempête quand même. Le collectif Imazi-Reine, jeune association féministe bruxelloise, organisait une rencontre virtuelle réservée aux personnes discriminées, ce qui excluait « les personnes blanches » et quelques autres. La formulation pouvait surprendre. Moi-même, elle m’a surpris. Mais ce que j’en pense « moi-même » n’a strictement aucun intérêt, comme je m’en explique à la fin de ce billet.

En revanche, ce qui ne m’a pas surpris, ce sont les réactions pavloviennes d’un petit groupe remuant qui rêve d’importer en Belgique la croisade française contre le « séparatisme », les « islamo-gauchistes » et autres « indigénistes » accusés d’avoir « pris le pouvoir » dans nos universités sous l’influence pernicieuse d’une idéologie d’inspiration anglo-saxonne (quelle horreur), le tout orchestré en sous-main par les Frères musulmans (suivez mon regard) auxquels la lâcheté de nos responsables laisserait libre cours…

… la suite de l’article est sur Le blog cosmopolite !

(Image de la vignette et dans l’article sous CC-BY-NC-ND ; photo de Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive de l’ONU Femmes, en visite d’un safe space en mars 2019, prise par Amanda Voisard.)