Arménie
Arménie
En Arménie, le gouvernement et ses médias affiliés sont accusés de dénigrer les réfugiés du Haut-Karabakh, que le régime en place considère comme une menace à sa stabilité et qu’il présente souvent comme une cinquième colonne. Cette rhétorique vulnérabilise encore un peu plus la situation et les perspectives d’intégration de cette population qui, pour rappel, avait été contrainte de rejoindre l’Arménie après une attaque de l’Azerbaïdjan sur l’enclave en septembre 2023, constituant un cas d’épuration ethnique.
Précédemment (octobre 2024) : En Arménie, les progrès démocratiques des dernières années sont ternis par un type de gouvernance marqué par l’abus de pouvoir du parti au pouvoir, notamment l’arrestation sur des bases politiques de certaines personnalités publiques ou de limogeage de fonctionnaires critiques du pouvoir en place. L’été a aussi été marqué par une recrudescence des violences policières envers des manifestants anti-gouvernement, ce qui signale également l’incapacité à réformer la police, une institution qui souffre de nombreux dysfonctionnements internes et fortement liée au pouvoir en place (notamment du fait de la nomination d’un proche du premier ministre à sa tête).
Précédemment (avril 2024) : En Arménie, quelques rayons de soleil ont récemment percé la masse nuageuse. Alors que les guerres successives avec l’Azerbaïdjan et l’exode forcé des Arméniens du Haut-Karabakh en septembre-octobre 2023 ont mis à mal les tentatives de réformes démocratiques engagées par le gouvernement après la révolution de velours de 2018, le pays a ratifié le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale et en est donc devenu officiellement un Etat partie, s’éloignant ainsi un peu plus du giron russe.