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Prostitution : « Difficile de distinguer ce qui est libre et ce qui est forcé »

Nos enquêtrices, Irène Kaufer et Anne-Françoise Theunissen, partaient de positions de départ opposées: la prostitution est-elle un métier, sans doute déplaisant, mais ni plus ni moins que certains autres qui broient les corps d’une manière plus définitive? Ou est-elle d’abord la marque la plus manifeste de l’asservissement des femmes au désir des hommes? A partir de là s’esquisse la quête d’un point d’équilibre où des valeurs également « progressistes » mais concurrentes prennent le risque de la confrontation. Avec ce constat qui est une vertu du débat: plus on se rapproche des solutions pratiques, plus les différences s’estompent.