Apparu dans les années 80, le racisme nouveau, ou néoracisme, ne cible plus les « races », mais les communautés culturelles. Il ne s’attache plus à la supériorité d’un groupe ethnique sur un autre, mais vise à la préservation d’une culture face à d’autres cultures, considérées comme menaçantes.
On ne peut limiter une liberté fondamentale à la légère. De simples règlements d’ordre intérieur ne peuvent suffire à interdire le port d’un signe convictionnel. Le législateur doit prendre ses responsabilités. Sans illusions : aucune solution n’est parfaite. L’auteur s’exprime ici à titre personnel.
Et notamment celui-ci : pour lutter contre les discriminations liées à l’origine, pourquoi une politique de quotas – telle qu’elle existe pour les discriminations liées au genre – serait-elle si invraisemblable ? En conséquence, un système de monitoring socio-économique devrait être mis en place, à ne pas confondre avec le comptage ethnique.
La laïcité belge se construit-elle à l’intérieur d’une communauté, à l’image des institutions religieuses qu’elle stigmatise ? Pour l’auteur, il est absurde que la laïcité s’institutionnalise au même titre que les organisations religieuses. La solution serait plutôt à trouver du côté de la philosophie