La communauté turque de Belgique, un bloc monolithe, organisé, capable d’agir en groupe de pression ethnique autour des autorités belges ? Pas si sûr. Car le « Turkbeekistan » (contraction de Schaerbeeck, commune bruxelloise où vit la communauté turque) se divise en plusieurs axes (ethnique, religieux et politique) qui peuvent s’entrechoquer. Le tout se passe dans l’infrapolitique, cette strate d’activités non visible du grand public et pourtant si forte en tension.