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« Au sein du mouvement climat, seule une petite partie des jeunes s’est politisée »

© © Sunshine Velasco | Survival M
Impossible d’évoquer ce qui politise les jeunes sans s’intéresser à la question climatique qui les a mobilisé·es. Dans cet article, Nicolas Van Nuffel présente la Coalition Climat, ses objectifs et ses limites.
Cet article a paru dans le n°118 de Politique (décembre 2021). Cet article fait partie d’une série, avec celui de Louise Knops et la réaction de Bilal Chair.
Tout d’abord, il est important de revenir aux origines du mouvement social pour le climat. Il y a tout un processus qu’il s’agit d’expliquer. On savait à l’époque, en 2018, que la COP24[1.La Conférence de Katowice est la 24ᵉ des conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Elle a lieu à Katowice du 2 au 15 décembre 2018 et rassemble 200 pays.] serait décisive, car pour la première fois depuis l’Accord de Paris (2016), nous avions une chance que les ambitions internationales soient revues à la hausse. Disons que les COP précédentes étaient intermédiaires et préparatoires. Or, à l’été 2018, nous avons connu une canicule et une chaleur qui est restée longtemps. Souvenons-nous, il faisait encore beau fin octobre, mine de rien cela marque les gens. Début octobre 2018, un rapport spécial du Giec[2.« Rapport spécial du Giec sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5C° », Giec, 8 octobre 2018.] vient apporter un élément scientifique à ce que les gens ressentaient. Les conclusions mettent en avant les conséquences d’un réchauffement planétaire supérieur de 1,5 degrés. Depuis un mois, Greta Thunberg avait commencé à manifester devant le parlement suédois. Une action qui n’a pas fait la une de la presse tout de suite, mais qui a créé un bruit de fond qui, progressivement, a commencé à faire écho dans la société.
Un autre élément aux origines de ce large mouvement : un collectif citoyen qui s’appelle Rise for Climate[3.Rise for climate Belgium est un collectif citoyen non partisan. Il fait pression sur le gouvernement belge et les institutions européennes pour qu’ils prennent des mesures urgentes et radicales pour lutter contre les causes et les conséquences du dérèglement climatique.] contacte la Coalition Climat et souhaite faire trois rassemblements en septembre, octobre et novembre 2018. La Coalition Climat, qui avait déjà bien décidé de faire quelque chose le 2 décembre – date de l’ouverture de la COP24 – décide d’utiliser ces rassemblements comme des coups de semonce pour attirer l’attention médiatique. Ces rassemblements permettent une forte visibilité. Nous nous en servons comme caisse de résonance pour commencer à mettre la pression sur le système et comme appel à la mobilisation du 2 décembre. Greta Thunberg vient à Bruxelles pour le rassemblement début novembre. La question climatique se fait de plus en plus pressante. Ensuite, des acteurs et actrices de la culture, comme Angèle et Stromae, communiquent à propos de la marche du 2 décembre. Cette communication touche des gens que la Coalition Climat n’a pas l’habitude de toucher. Il y a un certain emballement sur les réseaux sociaux qui contribue à un emballement dans la presse, et ce avant même le 2 décembre. Tous ces éléments de contexte permettent d’expliquer l’énorme succès de la marche du 2 décembre 2018 qui rassemble près de 100 000 personnes. Tout cela, c’est la première étape vers la constitution d’une mobilisation très large pour le climat qui, honnêtement, était assez inattendue.

Douche froide

La deuxième étape se produit dès le lendemain, le 3 décembre 2018 : Marie-Christine Marghem, alors ministre fédérale pour le Climat, mobilise un avion de l’armée pour passer l’après-midi à la COP24, à Katowice en Pologne. Ce déplacement très polluant fait le buzz. Le 4 décembre 2018, la Belgique (donc pas uniquement le fédéral, notons-le) tente d’activer une minorité de blocage au sein du Conseil de l’UE contre les directives efficacité énergétique et renouvelable. Cette décision crée un sentiment de colère et d’incompréhension, en contradiction avec l’espoir de la marche du 2 décembre. De plus, le traitement de cette mobilisation par le gouvernement Michel n’est vraiment pas à la hauteur des attentes : il faudra près de deux mois pour obtenir une rencontre ! Ceci me semble être la raison pour laquelle on est passé d’une mobilisation de 100 000 personnes à l’émergence d’un mouvement qui va d’ailleurs ressurgir dès le début de l’année 2019. D’une part, au tout début janvier, quand l’activiste Anuna De Wever appelle sur les réseaux sociaux à la grève des élèves. Le jeudi de la rentrée scolaire 2019, il y a 3 000 jeunes dans la rue à Bruxelles, 10 000 le jeudi suivant et puis 35 000 celui d’après. Le mouvement grandit et se diversifie.
D’autre part, le collectif de citoyens Rise For Climate annonce une nouvelle marche le 27 janvier, alors que la Coalition Climat est plutôt dans la dynamique de capitaliser sur le succès de la marche plus que d’en réorganiser d’autres. Rise for climate réussit quand même à mettre 70 000 personnes dans les rues. Il y a un effet d’emballement qui va entrainer des mobilisations successives jusqu’à la fin du mois de mars, avec 35 000 personnes mobilisées à Bruxelles et 50 000 personnes dans toute la Belgique et jusqu’au mois d’avril 2019.

Le rôle des jeunes ?

Les jeunes sont les moteurs de ces mobilisations. La Coalition Climat tente de les soutenir dans une logique de dialogue en confiance et de respect, de montrer qu’elle ne cherche pas à instrumentaliser leur dynamique, et les jeunes tiennent jusque Pâques, en avril 2019, vraiment en force. Parallèlement à l’action des jeunes, on a vu se renforcer des mobilisations qui ont « dépassé » le cadre, par exemple les activistes qui ont occupé la rue de la loi. Cependant, la trame de fond, sur laquelle la société civile a pu surfer pour se concentrer sur ce qu’elle fait de mieux, c’est-à-dire avoir une action organisée vers le monde politique, ce sont les jeunes qui l’ont construite.

Cela dure donc en force jusque Pâques (j’avais déjà vécu ça en 1996 avec les grèves d’élèves face à la réforme Onkelinx[4.Le 2 avril 1996, des milliers d’enseignants et de lycéens bloquent Bruxelles et entourent le Parlement de la Communauté française. Ils demandent le retrait du plan Onkelinx supprimant 3 000 postes dans l’enseignement secondaire. Le plan sera finalement voté. Cette lutte aurait cependant donné le goût de l’engagement politique à toute une génération de jeunes. (NDLR)] : les vacances de Pâques et l’approche des examens avaient cassé la dynamique). Quelques grandes actions ont encore eu lieu le 12 mai, puis fin septembre mais on sentait que le mouvement commençait à s’essouffler. Puis, le covid-19 est arrivé…

Cela mit un frein provisoire aux mobilisations. Mais le bilan reste positif : le mouvement climat a néanmoins accéléré un basculement vers des actions plus systémiques et collectives. En 2009, 15 000 personnes marchaient dans les rues en Belgique et 100 000 dans les rues de Copenhague pour la COP15 et on s’est pris un revers monumental avec son échec. Ensuite, on a vécu une période 2010-2013 de repli sur des modes d’action plus individuelle et locale, qui sont nécessaires mais insuffisants à régler une telle crise. C’est le moment de l’émergence en Belgique de potagers collectifs et du mouvement des villes en transition, par exemple. Aujourd’hui, je n’ai plus du tout cette impression. Aujourd’hui, les gens s’ancrent dans des dynamiques locales mais continuent à se battre pour des changements systémiques. En gros, les chiffres nous disent que pour résoudre la crise climatique, il nous faut un quart d’efforts individuels et trois quarts de systémique mais je préfère ne pas m’arrêter sur cette séparation parce que les deux vont ensemble. Les changements de comportement individuels que l’on constate dans Bruxelles sur l’utilisation du vélo par exemple font pression sur les changements de politique publique dans la ville au sujet de la mobilité douce et, dans l’autre sens, l’évolution de l’espace public est indispensable aux changements de mode de vie. Les deux vont donc de pair.

Frustration, désengagement et manque de diversité sociale

Le 10 octobre 2021, nous avons réitéré avec une mobilisation pour le climat de 50 000 personnes dans un esprit très conforme à ce qu’il s’est passé le 2 décembre 2018. Espérons que cette mobilisation puisse aussi être le début d’un nouveau chapitre dans lequel les citoyens se réapproprient le mouvement.

J’observe qu’il y a énormément de jeunes qui se sont mobilisés en 2019 qui ont ensuite vécu une gigantesque frustration. Chez certains, cette frustration s’est transformée en colère, chez d’autres en désengagement. Sans aucun doute, le mouvement social climat a eu comme conséquence de construire une conscience politique chez beaucoup de jeunes mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agisse de la majorité des jeunes. Je crois qu’il y a plutôt eu des poches de jeunes qui se sont fortement politisées.

C’est aussi l’histoire des mouvements sociaux : les vagues de tout nouveau mouvement sont portées par de nouvelles personnes, notamment des jeunes, ce qui permet à une partie d’entre eux de se construire une colonne vertébrale politique. Parmi les leaders de Youth For Climate[5.Youth for Climate est un mouvement citoyen implanté en Belgique et en France, s’inscrivant dans l’initiative Fridays for Future, c’est-à-dire des grèves de l’école initiées par la militante écologiste Greta Thunberg dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. (NDLR)], c’est évident, les progrès en termes de vision et de conscience politique sont impressionnants. Il y a une partie de cette frustration de la jeunesse qui est liée au fait que les résultats n’ont jamais été à la hauteur des attentes. La mobilisation à elle seule ne suffit pas à motiver tous les jeunes, il faut absolument qu’il y ait des avancées concrètes et c’est ce qui a manqué de ce que j’entends de discussions avec les jeunes ou les enseignants. Il y a une impression chez les jeunes qu’ils se sont mobilisés pour rien et que la classe politique ne les a pas écoutés. Et ils n’ont pas tort : les engagements pris par la classe politique sont insuffisants et ne répondent pas à la nécessité absolue de rester sous les 1,5 degrés. Je comprends la frustration des jeunes de ne voir être adoptées que ce qu’ils peuvent percevoir comme des demi-mesures. Et il y a aussi sûrement une partie de cette frustration et de ce désengagement qui est due au fait qu’on n’a pas assez communiqué sur nos victoires. J’ai le sentiment que c’est une maladie de la société civile, on est toujours sur le combat suivant et on ne veut pas trop reconnaître et pas trop se féliciter, ni même dire quand les responsables politiques font bien les choses.

Honnêtement, s’il est vrai que les accords des gouvernements wallon, bruxellois et fédéral, ainsi que le Green Deal européen sont vraiment insuffisants, en comparant avec les versions 2014 de ces accords, les changements sont gigantesques. Même les gens qui sont au pouvoir le disent : sans les mobilisations des jeunes, ces évolutions auraient été inimaginables.

Un constat que je fais néanmoins porte encore sur le manque de diversité sociale dans le mouvement. Je crois qu’il y a plusieurs raisons qui expliquent cela. À l’évidence, le mouvement climat est plutôt un mouvement de classe moyenne et intellectuelle. Le capital social et culturel des militants est plutôt élevé. Mais je dirais d’abord que ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas présents que les jeunes des quartiers populaires ne se préoccupent pas de questions climatiques. Comme souvent, les causes immatérielles sont des causes qui ont une grande capacité de mobilisation chez les gens qui ne posent pas les questions matérielles au quotidien, même si, quand on lit le mémorandum de la Coalition Climat, la dimension sociale est au cœur des propositions. Alain Touraine, dans sa théorie des mouvements sociaux, rappelle que systématiquement les « nouveaux mouvement sociaux » mobilisent d’avantage la classe moyenne qui ne se pose pas trop la question de la fin du mois. Et, en effet, nous avons échoué jusqu’ici à inclure cette diversité sociale. Pourtant, les personnes qui se mobilisent pour le climat partagent globalement le souci de l’inclusion dans toutes ses dimensions. Mais on a insuffisamment porté notre attention sur ce sujet. On n’a pas assez cherché à construire un discours qui touche les jeunes des quartiers populaires dans ce qui est important pour eux. On se rend compte qu’il y a parfois trop une tendance à vouloir parler à tout le monde à la fois, le résultat c’est qu’on ne parle qu’à la classe moyenne. On utilise des codes sociaux qui ne sont pas les leurs, il y a un vrai travail à faire là-dessus. Et ce d’autant plus quand on sait que l’injustice climatique commence là. Les quartiers populaires sont les premiers touchés par le dérèglement climatique. C’est un réel objectif de la Coalition Climat mais nous n’y sommes pas encore. C’est pourtant la richesse que nous devrions avoir au sein de la Coalition Climat, parce que nous avons les moyens avec nos organisations membres qui, elles-mêmes, adaptent leurs discours à leurs publics.

Diversité des points de vue

En continuant notre auto-critique, on entend que la frustration des jeunes viendrait aussi du fait que le diagnostic posé par la Coalition Climat n’était pas assez englobant. Je comprends bien. Pour moi, il n’est cependant pas possible de comparer une somme de points de vue individuels, qui font toute la diversité du spectre politique progressiste, et les positionnements d’une coalition de 90 organisations dont certaines travaillent directement avec les entreprises et d’autres sont dans une vision anticapitaliste. Je le répète sans cesse, la Coalition Climat n’a pas vocation à parler à la place de la diversité des points de vue sur la question climatique. Je pense donc qu’il est absolument nécessaire qu’il continue d’exister des points de vue en dehors de la coalition qui porte un point de vue à la fois sur sa gauche et sur sa droite. D’autre part, il est aussi absolument nécessaire que les membres de la Coalition Climat, qui sont tenus par un engagement vis-à-vis du collectif, puissent se faire entendre de manière plus forte sur telle ou telle question. C’est absolument nécessaire dans un collectif aussi pluraliste.

À propos du diagnostic, et sur la question plus large du capitalisme, je m’inspirerais de l’édito du journaliste Bertand Henne sur les ondes de La Première[6.B. Henne, « La Marche pour le climat est-elle assez engagée ? », La Première-RTBF, 11 octobre 2021.]. En résumé, le mot capitalisme n’apparaît pas dans le mémorandum de la Coalition Climat, donc on pourrait à première vue se dire que c’est très consensuel. Ce n’est pas un manifeste anticapitaliste parce qu’il n’y a pas consensus entre les membres de la Coalition Climat pour inscrire le capitalisme en tant que principal diagnostic. Mais si on lit les recommandations une par une (le mémorandum fait 23 pages), on découvre que les mettre œuvre serait un vrai virage hors du néolibéralisme. Il s’agirait d’un vrai retour de l’État comme régulateur central, d’une vraie dimension qui lie profondément justice sociale et justice climatique, une justice qui ne se trouve pas uniquement dans des pansements sociaux sur des mesures climatiques. Pour ne citer que cet exemple, la taxation du patrimoine est inscrite dans le mémorandum de la Coalition Climat. Pour l’anecdote, j’ai rencontré des patrons avec ce mémorandum, le même document que j’emporte avec moi quand je rencontre la gauche radicale. L’un d’eux m’a dit : « Le mémorandum, c’est 50 % du climat et 50 % du fatras de gauchistes ! »

Le rôle de la Coalition Climat est donc de se réunir pour faire effet de masse et de laisser la place à différents discours. Dans la rue le 10 octobre 2021, il y avait effectivement une vraie diversité politique. Mais, j’insiste, la Coalition Climat n’est pas un mouvement social : il s’agit d’un collectif d’organisations, dont seulement certaines sont des mouvements. La Coalition Climat n’est pas le mouvement climat. Notre but est de mettre les organisations ensemble pour peser sur le débat public. Et cela nécessite qu’on se mobilise ensemble et qu’on soutienne les actions citoyennes.

Le cœur du combat

Le cœur du combat de la Coalition Climat est une juste transition vers une société à bas carbone, en alliant justice sociale et justice climatique. C’est la colonne vertébrale du Green Deal que nous proposons. La Coalition est un instrument utile aujourd’hui dans la construction d’un rapport de force pour nous faire basculer vers cette transition. Un jour, la Coalition n’existera plus. Notre objectif n’a jamais été de faire de la Coalition Climat le seul espace où la société parle du climat.

Le mouvement social climat, dans sa globalité, a contribué à provoquer le début du virage hors de la société de production, et la fixation d’objectifs qui potentiellement créent des transformations majeures dans la manière dans nos sociétés fonctionnent. Cela rend possible la rupture avec un modèle actuel. Pour moi, le mouvement climat contribue à la sortie du néolibéralisme, j’en suis convaincu. Les intellectuels qui, il y a 10 ans, nous riaient au nez, reprennent les éléments essentiels de notre discours aujourd’hui. Le plan européen de sortie de crise du covid-19, appelé Next Generation EU, est un bon exemple, c’est une réponse à la crise sanitaire par de l’investissement massif, par plus de régulation et par la réaffirmation des objectifs climatiques.

Lors de la crise économique de 2008, on n’avait pas vécu cela, on nous rappelait que la première priorité était de sauver les banques, pas le climat. Le climat était considéré comme un enjeu mineur dans l’espace public. Voilà le potentiel du mouvement social climat actuel.

Un horizon post-capitaliste ?

Une question subsiste : est-ce que la sortie du néolibéralisme nous permettra de construire un horizon qui ira plus loin dans la rupture, un horizon post-capitaliste ? Retourner à des politiques keynésiennes n’est pas synonyme de dépassement du capitalisme. Une politique keynésienne peut être adoptée sans fondamentalement remettre en question la propriété privée des moyens de production. Peut-être est-on dans le retour du balancier ?

Dans le mémorandum de la Coalition, nous sommes dans un modèle de pensée qui est le résultat d’un consensus entre les organisations et ce consensus est plutôt de l’ordre du néo-keynésianisme.
« Sortir du capitalisme » est un bon slogan mais que veut-on dire par là ? Qu’est-ce que cela recoupe comme réalité dans la manière dont on construit les politiques publiques de demain ? Dans le mémorandum, l’État prend un rôle central, comme les acteurs sociaux, dans le fonctionnement de l’économie. On remet également au cœur du processus la concertation sociale. Pour moi, ce sont des freins essentiels au capitalisme débridé.

Cependant, se poser ces questions n’empêche pas que nous essayions de constituer des étapes qui permettent de dépasser le capitalisme dans ses formes actuelles.
Par ailleurs, on sait aussi qu’historiquement les mouvements sociaux ont fonctionné par la conjonction de discours plus au moins radicaux avec des modes d’actions diverses pour provoquer des changements majeurs dans la société. Pour avancer, misons sur cette diversité : la Coalition Climat joue son rôle, ses membres aussi avec leurs spécificités, et d’autres acteurs en dehors jouent aussi le leur. Vu l’ampleur de la crise à laquelle nous faisons face, personne ne peut prétendre avoir la solution tout seul !

Ce texte résume un entretien mené par Brieuc Wathelet le 22 octobre 2021.

(Image de la vignette et dans l’article sous CC-BY-NC-SA 2.0 ; une manifestation pour la justice climatique à San Francisco en septembre 2018, réalisée par Sunshine Velasco pour Survival Media Agency.)