En 2020 sortait un petit livre au succès inattendu : Te plains pas, c’est pas l’usine chez Niet ! éditions. Partant du contexte français, ses autrices, Lily Zalzett et Stella Fihn, examinaient, en parallèle, la situation des associations, leur transformation plus ou moins reconnue en organisations para-étatiques et l’évolution de leurs modes de financement avec la génération des appels à projet ; et la dégradation des conditions de travail et leur impact sur les travailleurs et travailleuses de plus en plus sujettes à l’épuisement et au burn out. De manière surprenante, le livre a beaucoup circulé en Belgique, décrivant des évolutions aussi sensibles qui s’y passent et brisant une sorte de « tabou » sur la dimension sacrificielle que peut prendre le travail associatif.
Nous avons rencontré les autrices à l’occasion de leur venue à Bruxelles pour une conférence co-organisée par Politique, Econosphères et le CADTM et dont l’enregistrement audio et diverses sources sont disponibles sur le site d’Econosphères (www.econospheres.be).