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Peut-on verdir le capitalisme ?

Le nouveau mantra l’affirme : avec l’urgence climatique, plus que jamais,  » nous sommes tous dans le même bateau « . Si la planète coule, personne n’en réchappera, qu’on soit sur le pont ou dans la cale. Pour la sauver, tout le monde doit se serrer les coudes. L’urgence climatique est-elle le fondement d’une nouvelle « Union sacrée » ou, au contraire, doit-elle donner une nouvelle impulsion et un nouveau contenu à la contestation radicale du capitalisme ? A moins d’inventer un nouveau compromis social, prolongement environnemental du compromis social-démocrate… En ouverture de son n°62 (décembre 2009), Politique interrogeait l’idée d’un possible « capitalisme vert », à partir de la conversion apparente du monde économique. Nous avons soumis cette réflexion à quelques auteurs, chercheurs et acteurs, dont deux ministres. Leurs réponses, très diverses, dessinent une carte des positionnements possibles, entre l’utopie radicale et l’écologie de gouvernement, qu’elle soit rouge ou verte.