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Des bracelets électroniques en centres fermés ?

Conçu, par analogie aux dispositifs pénaux, comme alternative à l’enfermement, le port du bracelet électronique pour les étrangers en instance d’expulsion constitue-t-il une solution pragmatique fondée sur les vertus «humanisantes» des technologies ? Ou bien, le recours à cette analogie renforce-t-il les présupposés pénaux au fondement du traitement de l’ensemble des étrangers irréguliers, tout en s’affranchissant des balises qui encadrent l’utilisation du bracelet électronique appliquée aux détenus de droit commun ? Marie-Sophie Devresse (Professeure de criminologie à l’UCL)et Henri Goldman (rédacteur en chef de Politique) en discutent par échange de courriels.